Toile de Karl Brullof
Que nul ne soit contraint de combattre sans trêve,
Maint travail se prépare au souffle du dormeur ;
Et s’il ne perçoit pas ce qui, en lui, se lève,
Au moment opportun le connaîtra son coeur.
Laissez-le s’incliner dans son temps qui s’achève,
Il pourra découvrir une autre profondeur.
Puisqu’il n’a plus en lui que cette faible sève,
Épargnez-lui l’effort, épargnez-lui la peur.
Le poète est lui-même au temps de son repos ;
C’est là qu’il sait tenir de plus nobles propos,
Charmer de ses bons mots la lectrice qui l’aime ;
Ou, si cette vie n’est qu’un songe intermittent,
S’il n’est point de serpent, ni d’Ève, ni d’Adam,
Qu’importent nos efforts, qu’importe ce poème ?
soizik said:
Le temps du repos, le temps du rêve, moment béni de la création.
Le poète peut dormir paisiblement.
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v4vikey said:
Beautiful images
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