Toile de Edvard Munch
Dans un sommeil ténu
Il crut être avec elle.
Son épaule était nue
Et la nuit était belle.
Mais qu’ont-ils donc fait là ?
La fleur épanouie
Tenue entre leurs bras,
D’un seul coup s’abolit.
Et ce feu dans les coeurs,
Et ce violent émoi,
N’en resta que malheur
Pesant de tout son poids.
La poésie mourra ;
Et sa calme beauté
Au jour de son trépas
Cessera de chanter.
Beau verset, Esther.
Art
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Poésie d’hier,
Ce monde était fort étrange
Dit l’ambifossile.
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Visitant mon rêve
Une amie parfois surgit
Sans s’être annoncée.
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Tant que son épaule sera belle et la nuit sera nue…
La poésie sera toujours là.
A + M’dame.
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Chère Esther,
Comme toujours, ta poésie est belle … et envoûtante!
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