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Encre de Shibata Zeshin
À la belle saison, les paysans de Chine
Attrapent des grillons qu’ils retiennent captifs
D’une cage en bambou dont la structure est fine
Et l’extérieur orné d’artistiques motifs.
Ces petits prisonniers font une douce plainte
Dont la mélancolie et la sérénité
Enchantent la maison, tel un grelot qui tinte
À l’heure où se répand la bonne odeur du thé.
Oh ! ne dirais-tu pas, à ce très fin murmure
Que rend cet orthoptère éloigné de son champ,
Un écho merveilleux où la douce nature
Résume tous ses bruits dans la saveur d’un chant ?
Si, dans ces mille accents dont sa cage résonne,
Il en est un plus doux qui vienne te frapper,
Et qui semble venir du poète en personne,
C’est un aveu d’amour qui n’ose s’échapper.
Cochonfucius said:
Sur une idée d’Alphonse de Lamartine
(Le Coquillage au bord de la mer).
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Maxima said:
I like this With love maxima
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jalal michael sabbagh.http"//gravatar.com/jmsabbagh86@gmail.com said:
Wonderful concept.Cheers.jalal
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sylvie2707 said:
Reblogged this on BLEU COEUR and commented:
Doux vers
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