Painting by Carrie Graber
Don’t talk about
Love, I don’t want to listen
Your foolish words.
I have chosen loneliness.
I’ve left delusion, I’m free.
Freedom
26 Friday Feb 2016
Posted in Poésie
Hortus Closus
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26 Friday Feb 2016
Posted in Poésie
Painting by Carrie Graber
Don’t talk about
Love, I don’t want to listen
Your foolish words.
I have chosen loneliness.
I’ve left delusion, I’m free.
Powerful and beautiful!!
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Oh, that is heart breaking.
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Un coeur en peine n’est jamais seul et jamais libre.
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S’il te plait Soizik, peux-tu développer ?
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Un coeur en peine de son amour n’est pas seul car il est tout entier habité de celui-ci. Il n’est donc pas libre non plus.
L’indifférence ou un état de Bodhisattva le rendrait seul et libre,détachement de déception ou détachement d’illumination,
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Le mot seul renvoi à l
L’autre soi
Le bonheur, est-ce de n’avoir aucun soucis,
Quoi qu’il arrive, ne pas être dans la peine ?
Pour Thérèse d’Avila, la sainte chrétienne ;
« Même si l’on vient à tout perdre, Dieu seul suffit. »
Il me semble donc que c’est là son avis.
Par ailleurs « l’amour du prochain » est sa rengaine ;
Comment peut-elle aimer tout en restant sereine ?
On craint l’absence de ceux que l’on chérit !
Pour être zen faut-il se suffire à soi-même ?
Mais en même temps, quand personne ne nous aime
On est malheureux à en devenir marteau…
Impossible d’être en paix sans l’amour d’un autre,
C’est le message de Jésus à ses apôtres
De la grande mystique il est l’alter-égo.
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Je reprends, le mot seul renvoi tout à la fois à l’absence mais aussi à la présence absolue, on peut être seul et ne ressentir aucun manque, au contraire, un état de pleinitude. Je ne peux concevoir que l’indifference puisse apporter la paix, au contraire, la paix c’est sentir une présence compatissante et cette présence nous rends nous-même compatissant. Sans doute ne parlons nous pas de la m^me chose derrière le terme indifférence. Merci de m’avoir répondu.
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Le sentiment d’amour, de présence compatissante, corollaire de l’estime de soi, “devrait” être intégré pour ne pas avoir à le chercher à l’extérieur, Parce que l’autre ne peut jamais répondre dans l’absolu.
C’est pourquoi les hommes ont inventé dieu qui leur assure un amour inconditionnel, permettant de pallier au manque.Ce qui revient aussi à dire que dieu est à l’intérieur de soi.
C’est mon avis et ça n’engage que moi. 🙂
Merci du partage.
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C’est un avis assez largement partagé chez les croyants, à la différence qu’ils réfuteraient sans doute, le terme “inventer”. Pour eux, il n’y a rien chez eux d’une construction, d’un délire, ils l’éprouvent. Contrairement aux délirants, ils n’y a pas chez eux une rupture avec la réalité. Je ne me considère pas comme croyant, mais je suis très intrigué par les mystiques, ceux qui se sentent en union avec Dieu, ils ont l’air de prendre leur pied et j’ai tendance à considérer qu’ils vivent ce qu’ils racontent. Pourquoi je les crois ? Peut-être parce que ce qu’ils en disent est poétique et que la poésie ne trompe pas, il n’y a pas de poésie si derrière il n’y a pas quelque chose de vrai, les textes qui sont sur ce blog par exemple nous touchent parce qu’on en sent la réalité émotionnelle, si je puis dire. Quand Saint Jean de la croix écris à son aimé ;
Quand tu me regardais
tes yeux venaient graver ta grâce en moi
c’est pourquoi tu m’aimais
et les miens méritaient
d’adorer ce qu’en toi ils voyaient.
Je le crois. C’est pareil, c’est tellement beau qu’il ne peut pas avoir inventé ça.
Je ne crains pas de donner mon avis, de “m’engager” quand il est question de l’amour, dans ce domaine il n’y a pas de vérité, par contre on ne peut pas ne pas en parler, l’amour fait parler. Ton avis m’est précieux, tu vois, il m’a inspiré.
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il vaut mieux vivre seul(e) que mal-accompagné(e)…
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A volte rinunciare è difficle, ma poi quando torna l’equilibrio si assapora la libertà.
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