Conduisant son char sur une route de campagne, le Maître observa une pause près d’une taverne. Il demanda un peu d’eau-de-vie. « Dans une grande coupe ? », demanda l’aubergiste. « Non, dans un seau, c’est pour mon cheval ». On y versa douze pichets d’eau-de-vie. Le cheval but et fut en belle humeur. « Encore un demi-seau et ce sera bon ». Le cheval but encore. « Dix-huit pichets d’eau-de-vie, cela vous fera trois mille six cents coquilles de dibo », dit l’aubergiste. Ayant payé, Cochonfucius se disposait à reprendre sa route. « Vous prendrez bien, vous aussi, une consommation, c’est la maison qui vous l’offre ».
« Je ne peux pas, dit le Maître. Vous voyez bien ! Je conduis ».
Conduisant son char sur une route de campagne, le Maître observa une pause près d’une taverne. Il demanda un peu d’eau-de-vie. « Dans une grande coupe ? », demanda l’aubergiste. « Non, dans un seau, c’est pour mon cheval ». On y versa douze pichets d’eau-de-vie. Le cheval but et fut en belle humeur. « Encore un demi-seau et ce sera bon ». Le cheval but encore. « Dix-huit pichets d’eau-de-vie, cela vous fera trois mille six cents coquilles de dibo », dit l’aubergiste. Ayant payé, Cochonfucius se disposait à reprendre sa route. « Vous prendrez bien, vous aussi, une consommation, c’est la maison qui vous l’offre ».
« Je ne peux pas, dit le Maître. Vous voyez bien ! Je conduis ».
http://sonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/fables.html
LikeLike
Beautiful!!
LikeLike